Alopécie, calvitie... Tout savoir sur la chute de cheveux
Pour les femmes comme pour les hommes, il est normal de constater une perte de cheveux au cours de sa vie. En revanche, lorsque le nombre perdu par jour est supérieur à 100, ou si une zone du cuir chevelu se dégarnit plus vite qu'une autre, on parle de perte ou chute pathologique. Il est alors possible d'établir un diagnostic pour prescrire un traitement adapté. Alopécie androgénétique (calvitie), effluvium télogène, grossesse, choc psychologique... Peu importes les causes, la chute de cheveux peuvent toucher tout le monde. La Pharmacie des Drakkars vous explique tout !
Comment les cheveux poussent-ils ?
Après une phase de croissance appelée anagène, d'une durée de 2 à 7 ans, les follicules pileux entament la phase catagène, où la pousse des cheveux s'arrête progressivement. Après celle-ci a lieu la phase télogène : les cheveux "morts" restent fixés au cuir chevelu avant de tomber environ trois mois plus tard.
Une fois que la chute des cheveux a eu lieu, le processus recommence depuis le début. Au total, chaque follicule pourra enchaîner une vingtaine de cycles avant de s'épuiser. En cas de calvitie (ou alopécie androgénétique), par exemple, ce nombre est réduit à cause des perturbations engendrées par les hormones masculines sur le cuir chevelu. Certains facteurs peuvent également interrompre la phase de croissance, menant à la mort des cheveux.
Pourquoi perd-on ses cheveux ?
La chute ou la perte des cheveux peut survenir chez les femmes comme les hommes pour diverses causes :
- en cas d'alopécie androgénétique (calvitie) ;
- suite à un choc psychologique ou un épisode de stress ;
- pendant la grossesse et après l'accouchement chez la femme ;
- en conséquence d'une infection comme la teigne ou la pelade ;
- en cas de maladies comme le diabète ou les problèmes de thyroïde ;
- à cause d'une carence en nutriments ;
- si vous souffrez d'une fatigue importante ;
- si vous suivez un régime amaigrissant restrictif ;
- suite à la prise de certains médicaments ;
- à cause d'une anesthésie générale.
La chute de cheveux peut être durable ou passagère et se manifeste de façon localisée ou diffuse. Dans le cas d'une calvitie, alopécie androgénétique, par exemple, le phénomène est durable et localisé généralement sur le sommet du cuir chevelu.
Comment agir face à une perte de cheveux ?
L'effluvium télogène, ou la chute de cheveux liée à un dérèglement temporaire (stress, accouchement, fatigue...), s'arrange d'elle-même en quelques mois. Il n'est pas nécessaire de prendre de traitement médicamenteux pour compenser la perte au niveau du cuir chevelu : un shampooing adapté et des compléments alimentaires pourront éventuellement vous aider à accélérer le processus de retour à la normale.
En revanche, l'alopécie androgénétique (calvitie) revêt un caractère définitif. Certains médicaments pris en prévention peuvent ralentir la chute ou la perte des cheveux si celle-ci est détectée tôt. À un stade plus avancé, une greffe de cheveux sur le cuir chevelu peuvent compenser la perte de ceux-ci. Malheureusement, une fois que le follicule pileux ne fonctionne plus, il n'est pas possible de faire pousser les cheveux de nouveau dans le cas d'une alopécie, peu importe le traitement effectué.
Pour prendre soin de votre cuir chevelu, ayez une hygiène capillaire irréprochable : lavez-vous régulièrement les cheveux avec des produits doux et offrez à votre crâne un bon massage pour stimuler la microcirculation sanguine. N'hésitez pas à compléter votre rituel par l'application d'un traitement antichute ! Enfin, optez pour des accessoires qui ne tirent pas les cheveux. Peut-être retarderez-vous le développement de l'alopécie ou éviterez une chute de cheveux passagère.
N'hésitez pas à jeter un œil à notre guide sur le traitement de la chute de cheveux par les huiles essentielles !
AVERTISSEMENT : Ces propriétés, indications et modes d'utilisation vous sont proposés par l'équipe de la Pharmacie des Drakkars. Ils sont souvent tirés de notre expertise ainsi que d'ouvrages et sites Internet de référence et sont en majeure partie confirmés par des observations en milieu scientifique. Toutefois, ces informations sont données à titre informatif et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité. Au moindre doute ou pour tout usage des huiles essentielles, des hydrolats et des plantes, consultez un médecin.